Les carrières de Cruas

Mon parcours préféré, relativement exigeant mais varié, et offrant quelques unes des plus belles descentes, agrémenté de jolis points de vue.
Départ du parking bordant le Lavezon, que l'on traverse à gué pour le longer par un agréable sentier. Les escaliers de Meysse se franchissent en roulant sur le bord. On quitte la route après le jardin d'enfant pour évoluer sur un sympathique single isoniveau, puis après un court bout de piste, descendant vers le ruisseau des Lavandières. On remonte ensuite sur la colline voisine pour un joli cheminement en forêt qui se poursuit par une descente rapide car un peu linéaire. Après un passage reposant en vallée du Rhône on attaque la principale difficulté du tracé. Le passage au château de Cruas nous fait pénétrer dans les anciennes carrières de pierre et ciment (belvédère à droite sur le début isoniveau). La courte remontée du ravin de Fay peut être rendu pénible lorsque la végétation est envahissante, mais ce court effort est récompensé par l'étonnant parcours dans ce patrimoine mémoire de l'activité de la vallée. Profitons du repos accordé par l'ancienne route de Cruas à Saint-Vincent-de-Barrès. Au moment de retrouver la route les grosses cuisses pourront prendre la piste à gauche plein sud : il s'agit de la terrible remontée du ravin de Fourqueau dont la pente s'accentue insensiblement (poussage final si les pluies ont ramené trop de cailloux). Les autres suivront la route que l'on quitte pour un raccourci (bref poussage) afin de rejoindre plus vite le col. Descente jusqu'à l'embranchement de la route forestière de la Duranne que l'on remonte pour acceder au sentier de crête de Grande Côte, raide au départ puis cool. (On peut éviter cette partie en restant sur les débonnaires et ombragées pistes forestières). Cela nous amène à l'ancien et beau chemin réhabilité des adrets de la Duranne. A partir de la ferme éponyme on va enchainer 3 singles bien différents sur 4km : le premier nous emmène au col des Esterpau, le second contourne joliment le bois des Roussières, le dernier, magnifique, slalome interminablement sur la crête de Bataillé. On remonte ensuite la vallée du Levaton par une piste tranquille puis un single à flan et un poussage d'une 50aine de mètres (évitable en suivant la piste). La traversée par le chemin de Compostelle nous permet de rejoindre la piste qui nous amène au dessert du jour : la superbe descente de Cayro.