Montagnes de la Lance et du Cougoir

Un parcours ambitieux avec des parties très sauvages.
Le départ s'effectue d'un petit parking en bord de route de la combe de la Sauve. Sinon on peut se garer dans la plaine à coté du pont qui enjambe la rivière. Première montée facile jusqu'au col de la Sausse ou débute une jolie descente à flan. Après un passage un peu expo près d'un ravin, la suite est très agréable en sous bois. Au hameau des Guilles on part à l'assaut de la montagne de la Lance sur une piste de 9km, comportant 2 faux plats bienvenus. Le sommet est atteint après 150m de poussage, mais on est récompensé par un panorama splendide, puis un long parcours globalement descendant que j'apprécie particulièrement après le col du Chapeau. La montée au Cougoir s'effectue sur une piste plus débonnaire que celle de la Lance. On arrive rapidement au Col de Venterol où on verifiera que les patous ne sont pas dans le pré cloturé en face de la bergerie. En effet le retour passe dans le champ le long de la cloture, sinon il faut se frayer un chemin extrèmement malcommode dans le bois de sapin (c'est la trace). Dans ce cas il sera préférable de redescendre du Cougoir par l'arete sud puis le sentier de la Poustelle coté Est pour rejoindre la trace décrite à la page le tour du Cougoir à VTT. Un poussage facile nous amène au sommet du Cougoir. Une petite remontée précède la rapide descente dans les alpages et le retour vers la bergerie par un sentier peu fréquenté et parfois cassant. A partir du col de Venterol on suit le tracé de la Transvautour 2016, assez sauvage, trop peu couru mais que je trouve magnifique. Après avoir longé le pré on suit brièvement la piste pour prendre un sentier à flan qui part sur la ligne de crête jusqu'au sommet de Mauperrier. Le sentier devient moins marqué, plus arbustif, passe quelques pierriers, jusqu'au portage court, raide et délicat débouchant sur à la crête de La Grande Veyronne. On retrouve un sentier assez dégagé, jalonné de cairns, descendant au col, puis sur la crête de la petite Véronne, pour revenir enfin vers le col Flachet. Au final pas loin de 3.5km de sentiers splendides dans un cadre sauvage, qui seraient un "classique", s'ils étaient fréquentés. On enchaine avec la surprenante descente du ravin de Flachet : après avoir roulé sur une dalle compacte et arrondie, on se retrouve dans une goulotte de molasse parfois chaotique car sa roulabilité dépend des pluies qui ont amené ou enlevé des pierres. Le sentier se poursuit joliment le long de la Sauve (2 courts portages sur escalier), avant de suivre un canal d'amené d'eau. 2 gués permettent de rejoindre la route et d'éviter cette partie. La petite route nous ramène au point de départ.