Ne vous laissez pas duper par les chiffres : malgré son faible dénivelé cette balade éprouvera votre endurance et votre détermination. Ici le cailloux est roi et un bon suspendu, fatty de préférence épargnera vos vertèbres et votre moral. Soyons honnête, si j'ai recherché les singles, ces derniers alternent (judicieusement ?) avec les pistes plus ou moins roulantes, et les arrêts aux dolmens et ancienne station radar ponctuent le parcours. La partie la plus agréable se situe au sud des D201 et D358, c'est pour cette raison que je préfère partir du coté Bourg-Saint-Andéol, mais on peut démarrer de Bidon.
Après une courte déambulation dans le bois de Redon, on aborde le superbe single du ruisseau de Gourmaud. Au lieu dit la Garoune, les warriors pourront suivre le balisage jaune-blanc dans la combe du chat, jolie, le plus souvent roulante, mais variable selon les crues, et dont certains passages surcreusés imposeront de brefs portages. La trace monte sur le plateau pour contourner cette portion. La seconde partie de cette combe est très rapide. Après un passage sur le terrain de cross et un arrêt au dolmen des Pradèches, on va chercher un beau sentier sur le plateau de Rouvière Vieille. Petit portage pour rattraper le chemin au dessus de la D201, qui se transforme en piste, que l'on va quitter pour une trace peu marquée dans la rocaille. Court détour facultatif pour admirer le dolmen de Champ Vermeil, remarquable par sa taille, (4,50 m sur 3,10 m). C'est un des mieux conservés de la région. Une longue piste balisée VTT nous amène à un long sentier en sous bois, on retrouve brièvement le balisage un peu plus loin pour s'engager sur un single étroit, sous une ligne électrique. Après avoir franchit la route une nouvelle truffière complique l'accès au sentier qui nous ramènera au village de Bidon. Un autre sentier à la pente débonnaire mais un peu caillouteux nous monte au plateau du Grand Patis, parcouru de pistes roulantes. Attention vous êtes sur des propriétés d'élevage : veillez à bien refermer les clôtures, et ne pas effrayer les bovins. Descente longuette sur piste vers le GR4, et la combe des journées, cassante au début, mais rapidement souple et rapide. Changement d'orientation pour aller chercher 4 les dolmens du bois des Géantes assez bien conservés. On aborde maintenant une partie souvent très cassante, mais parfois étonnamment roulante, heureusement ombragée, pour rallier la route forestière bordée de molènes. Un grand carrefour (panneau indicateur) marque le début du single de Chalon qui nous amène au balisage VTT n5 et sa terrible, mais courte cote du Moure de Trian. C'est ensuite une longue descente rapide mais très caillouteuse avant de s'engager dans la combe du verre sur un single extrêmement agréable dans sa première partie mais qui finit par rejoindre le ruisseau que les crues de ces dernières années ont surcreusé. 2 courtes remontées sur piste pour emprunter 2 cheminements improbables dans un cadre sauvage, avant la redescente vers le bois de Redon où alterneront singles ombragés et larges pistes.
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Randonnée à éviter à partir du mois d'avril-mai, à cause des nombreuses chenilles de pyrale qui pendent dans tous les sous-bois...
Ces dolmens ardéchois datent de 2 500 avant J.-C. , à l’époque ou l’homme occidental qui se sédentarise commence à élever des animaux. Autrefois en évidence car implantés dans des zones dégagées, ils sont aujourd’hui dissimulés au beau milieu d’une garrigue arborée qui a repris ses droits. Les mégalithes sont des tombes partagées : les restes de 80 personnes ont été retrouvés dans la tombe dite de “La Tour”. De l’ambre, des coquillages et des pierres orientales figuraient parmi les offrandes enterrées.
Dans la plaine d'Aurèle vous apercevrez les vestiges de la station-radar de Bidon-Saint-Remèze (nom de code : Alligator 2), construite lors du premier semestre de 1944, dont la plupart des assises sont encore visibles. On voit surtout les silos cylindriques qui abritaient les radars verticaux de type Freya. Mais vous trouverez également des embases pyramidales, les fondations d'une salle de contrôle, plusieurs abris protégés, un transformateur, un réservoir d’eau, différents baraquements, et plus surprenant un amphithéâtre bordé de cyprès construit pour les festivals africains de Bidon à la grande époque de Point Afrique.
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